écrit par Fara | le 20 juin 2023 
Uniformiser les règles régissant les jeux d’argent à l’échelle internationale faciliterait énormément les opérations dans l’industrie du jeu. Pour sa part, l’Europe ne reculera devant rien pour qu’un tel projet devienne réalité. Comme l’attestent les partenariats stratégiques qui s’enchainent en son sein.
Les avantages d’un tableau de bord unique
Actuellement, de plus en plus d’autorités de régulation unissent leurs forces pour coordonner leurs activités. Tout porte à croire qu’une uniformisation des règlementations au niveau mondial se profile à l’horizon. À dire vrai, une pareille démarche simplifierait grandement les paperasses auxquels tous les acteurs du domaine sont confrontés.
S’ils suivent les mêmes lignes directrices, les développeurs et les opérateurs de jeux d’argent contribuent mieux à la prospérité de leur secteur. Pour la bonne raison que cela réduit la lourdeur des formalités administratives. De leur côté, les régulateurs peuvent ainsi garantir plus rapidement la conformité des licenciés.
Hélas, la réalisation d’un tel projet relève presque de l’improbable, bien que l’idée soit excellente. Et ce pour de nombreuses raisons, dont la divergence politique en matière de paris et surtout l’absence d’une définition standard du terme « jeux d’argent ».
De légères contraintes qui ne semblent pas pour autant décourager les régulateurs européens. En effet, ils avancent progressivement vers une normalisation des règles pour plus d’efficacité.
Les régulateurs européens sur la bonne voie
À l’heure actuelle, bon nombre de territoires européens travaillent à la concrétisation d’un objectif commun. Celui de faire progresser le secteur des jeux de casino en ligne et physiques grâce à un échange de bons procédés.
Quand la France et la Belgique s’allient
Dans cette optique, les régulateurs français et belge ont récemment conclu l’accord du siècle. Les paraphes de Falque-Pierrotin et Magali Clavie, leurs représentants respectifs, ne laissent aucun doute.
En bref, le contrat permet aux 2 intéressés de partager certaines informations cruciales. Le but étant de produire des rapports ensemble et de dynamiser l’industrie du jeu dans les 2 pays.
Désormais, la France et la Belgique s’engagent à se renseigner mutuellement de toute modification apportée sur les règlementations en vigueur. Ce qui marque le début d’une fabuleuse aventure vers l’uniformisation des normes européennes.
Le Royaume-Uni et Malte en action
Pour continuer dans cette lancée, un mot sur le duo Royaume-Uni et Malte s’impose. À noter que la UK Gambling Commission et la Malta Gaming Authority ( MGA) entretiennent une relation étroite depuis longtemps.
Mais une collaboration accrue en matière de jeu responsable vient renforcer davantage ce lien solide. En effet, ces organismes de régulation projettent, entre autres, d’améliorer les mesures de surveillance.
En outre, ce programme conjoint comporte également des clauses sur l’ouverture de canaux de communication plus larges. En particulier au sujet de l’intégrité dans les paris sportifs et la lutte contre le blanchiment d’argent.
Le gouvernement maltais voit grand
Apparemment, l’autorité de régulation maltaise se dit également prête à partager son expertise avec l’Afrique.
Au mois de mai, le régulateur ghanéen s’est d’ailleurs rendu à Malte pour rencontrer la MGA. Ce voyage devait aider à favoriser l’échange des meilleures pratiques dans le secteur des jeux d’argent.
A priori, le Ghana souhaite adopter le cadre règlementaire de la MGA afin de l’appliquer dans l’Afrique de l’Ouest. À se demander si un tableau de bord universel s’inscrit véritablement dans une vision utopique.
